Marien Fressinaud / méthodes

Pauses

Lorsqu’on passe ses journées sur le PC, il est important de savoir prendre régulièrement des pauses déconnectées. Il m’est toutefois parfois compliqué de prendre de telles pauses lorsque je travaille. J’ai identifié essentiellement deux cas de figures.

La première situation est celle où je me sens particulièrement efficace dans ce que je suis en train de faire. Je n’ai souvent pas envie de casser ce « flux de travail », persuadé qu’il peut être compliqué de le retrouver ensuite. Toutefois, comme je travaille seul depuis chez moi, j’ai réalisé que je n’avais pas de mal à me mettre dans de bonnes conditions de travail ; je n’ai ainsi pas de soucis à casser ce fameux « flux ». Je me suis mis à appliquer la méthode Pomodoro qui force à prendre une pause de 5 à 15 minutes toutes les 25 minutes de travail. Cette pause me permet de reposer mes poignets qui sont soumis à de fortes tensions à cause du clavier. C’est aussi souvent l’occasion de faire un brin de ménage dans l’appartement ou de faire la vaisselle ; en bref, toutes les petites tâches que j’aurais tendance à repousser autrement.

La deuxième situation où j’ai du mal à partir en pause concerne, de façon un peu étrange, le cas inverse : celui où je suis totalement inefficace. Il s’agit de ces moments où l’on sait que l’on doit faire quelque chose mais qu’on n’a pas le goût de s’y mettre. C’est souvent dans cette situation que l’on finit par glander sur les réseaux sociaux ou sur une page Wikipédia quelconque. Et comme le cerveau est parti faire quelque chose ailleurs, il ne se rend bien souvent pas compte qu’il a besoin de souffler loin du PC. J’essaye toutefois de m’en rendre compte le plus tôt possible (et je m’en sors de mieux en mieux avec le temps) pour changer d’environnement. C’est alors l’occasion de couper la musique, éteindre l’ordinateur et sortir faire un tour. Il peut m’arriver de prendre un carnet ou une feuille avec moi pour y noter tout ce qui me tracasse et m’empêche d’avancer dans mes tâches. Je profite de ce temps pour remettre de l’ordre dans mes priorités. L’effet est souvent bénéfique, quoique pas miraculeux non plus.

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