2021

L’année dernière, dans mon article « 2020 », j’exprimais mon envie de continuer à écrire plus d’articles sur ce blog. Si vous êtes passé‧e par l’accueil, vous devez être en train de rigoler : je n’en ai publié que deux.

Je ne suis pas certain de reprendre un meilleur rythme cette année, mais je prends tout de même le temps de faire un point d’étape à ce moment charnière du changement d’année (ok, avec quelques jours de retard). J’apprécie cet exercice car il me permet de prendre du recul et de me fixer des résolutions pour l’année à venir. Vous y lirez également en filigrane les raisons qui m’ont poussé à moins écrire ici.

Flus, le gros morceau qui occupe

Je n’ai pas pris le temps d’en parler ici, mais mon projet Flus a bien décollé avec la sortie d’une deuxième version en décembre. Il s’agit d’un média social de veille, qui s’articule autour de 3 principes : des signets pour mettre de côté des liens à consulter plus tard, des collections pour partager sa veille avec les autres personnes de la plateforme et un journal qui vous suggère du contenu à lire. Il s’agit de mon activité à plein temps et j’espère me dégager un premier revenu d’ici la fin de l’année.

Le lancement de décembre a été réussi (CA multiplié par 8 par rapport aux mois précédents, 200 inscrit‧es), j’en suis content. Il reste à transformer l’essai, mais les retours sont très positifs. Je me retrouve maintenant sous une montagne de retours à prendre en compte (ou pas) ; c’est un chouette problème à avoir je crois. Maiwann et son expertise UX m’ont été d’une aide énorme, mais j’ai toujours l’impression de ne pas réussir à la remercier suffisamment.

Flus dispose de son propre blog, le carnet, qui a été bien pourvu en 2020. J’espère continuer sur cette lancée en 2021, mais mon expérience d’un tel objectif me laisse penser qu’il faut rester discret. Si vous souhaitez en savoir plus, je vous invite à vous abonner à son flux RSS.

Cycles, rythme de vie et expériences

Ces derniers mois j’ai eu l’occasion de revoir mon rapport à l’ordinateur.

Les 2 confinements m’auront tapé sur le système, surtout le deuxième qui a été compliqué. J’ai réussi à le traverser grâce à quelques jours de vacances et une réorganisation de mon temps libre. Ça faisait quelque temps que je diminuais le temps PC ; ça a été l’occasion de diminuer encore plus. Je me suis fixé comme objectif de dessiner, d’écrire et de faire de l’exercice tous les jours. Pour l’instant, à part le 25 décembre, c’est un succès. J’ai commencé par un rythme de 5 minutes par jour – pas plus, pas moins – pendant 2 semaines. C’est peu, mais ça m’a permis de tenir les premiers temps. J’augmente la durée au fil des semaines, en variant selon les jours. Je commence à trouver un plaisir dans ces activités que je n’avais pas lors de mes tentatives précédentes. C’est bon signe.

J’adapte également la place que me prend le boulot dans mon quotidien. M’arrêter à 15h pour aller faire une balade devient possible sans que je m’en « veuille ». Je trouve que c’est un processus difficile que de s’autoriser à faire des journées plus courtes sans éprouver de remords ; c’est le deuxième confinement qui a servi de déclic. Il m’est toutefois compliqué de mesurer l’impact que ça a concrètement sur mon travail. Je travaille moins, c’est certain, mais j’ai également la sensation d’être plus efficace. Je n’ai pas envie de mesurer si le bilan « productif » est positif : je me sens mieux et c’est le plus important.

Enfin, je continue de fonctionner par cycles. J’ai toutefois récemment adopté un rythme calqué sur les mois de l’année (ils faisaient 6 semaines auparavant) : ça m’en facilite le suivi. Chaque cycle se conclut par une rétrospective. Les actions qui en découlent sont souvent puissantes pour changer mon quotidien. J’ai trouvé un format de rétro qui me plaît et qui est efficace ; il m’aura fallu 2 ans.

Anonymat ?

La fin de l’année 2020 m’aura donné l’occasion de réfléchir à comment je souhaite gérer ma présence en ligne. J’ai envie de plus d’anonymat et dévoiler le strict minimum concernant mon identité. Ça questionne en partie la stratégie que je voulais adopter avec Flus qui est de pouvoir mettre un nom et un visage sur la personne qui gère le service, mais :

  1. j’ai déjà créé un compte Twitter séparé pour tester ;
  2. je ne souhaite pas adopter un anonymat strict ;
  3. mettre un peu de distance permettrait de mieux me protéger au cas où le service gagnerait en notoriété.

Tout ça est en douce réflexion et je trouve la question de la présence/identité en ligne passionnante. J’ai envie d’explorer ça cette année.

Le site et le blog s’en trouveraient potentiellement impactés. Simplification du site ? Masquage ou arrêt du blog ? Essayer « autre chose » ? Mes envies fluctuent sur ce point, affaire à suivre.

Conclusion

J’ai eu une année plus tranquille que la précédente. Vous direz que forcément, avec le confinement… Mais je suis persuadé que sans confinement, mon année n’aurait pas été fondamentalement différente. Je consolide peu à peu le rythme que j’ai adopté au début de mon chômage et apprend à prendre soin de moi au quotidien. J’ai l’impression d’avoir plus appris sur moi durant les deux dernières années qu’au cours des 27 années précédentes ; je me sens transformé. Cela est sans doute dû également aux personnes que j’ai rencontrées ou que je me suis mis à suivre sur les réseaux sociaux durant cette période. Je les remercie.